Pau



La tradition fait de ce toponyme une déformation du mot pal (pieu), car le château initial était entouré d’une palissade. On explique également que l’ancien gué permettant la traversée du gave de Pau était protégé par des pieux. Des recherches récentes expliquent la probable origine du nom de Pau par la racine pré-indo-européenne pal / bal signifiant rocher escarpé, qui correspondrait plus logiquement à l’implantation initiale de la cité.

Sa localisation au pied des Pyrénées lui confère un panorama exceptionnel, en particulier depuis le boulevard des Pyrénées, longue avenue de 1,8 kilomètre faisant face à la chaîne des Pyrénées. Lamartine disait à propos de Pau: « Pau est la plus belle vue de terre du monde comme Naples est la plus belle vue de mer ».
Pau est jumelée avec Saragosse depuis 1960. Le TGV Atlantique permet de relier Pau à Bordeaux en deux heures et à Paris en environ 5 heures.




La ville de Pau est un lieu de villégiature pour les touristes des Pyrénées (randonnée, escalade, ski) et les Espagnols. Pau est la porte d’entrée vers les 5 vallées qui accueillent les touristes des sports d’hiver, des stations thermales et du tourisme vert (sports d’eaux vives, tourismes culturel et gastronomique).

Ancienne ville royale et capitale du Béarn, c’est aussi une ville de tourisme culturel et d’affaires importante. La ville, ancienne station climatique, accueille un casino et est historiquement très prisée par les Britanniques en vacances. Les Espagnols sont aussi très présents dans la ville, ainsi que les Portugais et les Marocains.

On trouve à Pau un patrimoine s’étageant du XIVe au XXe siècle, que l’on peut découvrir à travers de nombreux sites et monuments.




A VOIR
Eglise Saint-Martin
La première église Saint-Martin de Pau s’élevait sur l’actuelle place de la Déportation (face au château), il en subsiste le clocher attenant au Parlement de Navarre. L’actuelle église a été construite entre 1863 et 1871 sur les plans de l’architecte Emile Boeswillad, collaborateur de Viollet-le-Duc, qui s’est inspiré des plans de Notre-Dame-de-Paris pour la nef. Imposante par sa profondeur et sa largeur, elle est surmontée d’un clocher de soixante dix-sept mètres. A l’intérieur, une rosace relate de très nombreux épisodes de la vie de saint Martin de Tours. On peut admirer une Charité de saint Martin sur le portail d’entrée.

Le carillon automatique de Saint-Martin égrène chaque dimanche les notes de la « Petite Musique de nuit » et de « Ah! vous dirais-je maman !» de Mozart.

Eglise Saint-Jacques
Elle est également d’influence néogothique, étonnante du fait de ses deux tours momentanément découronnées. Faisant suite à l’ancienne chapelle du couvent des Cordeliers, elle fut achevée en 1867.

Château de Pau
Il domine le gave. Ses deux tours les plus anciennes datent du XIIe siècle. Le donjon quadrangulaire en brique a été élevé au XIVe siècle. La forteresse fut transformée en palais Renaissance par Marguerite d’Angoulême, puis restaurée sous Louis-Philippe et Napoléon III. Le château fut donc forteresse des vicomtes du Béarn, château fort de Gaston Fébus (comte de Pau qui fit du Béarn une principauté souveraine pendant la guerre de Cent Ans), berceau du roi Henri IV et résidence royale à la Renaissance.