Lescar



Au pied de la colline où s’étend l’actuelle Lescar, se trouvait autrefois une citadelle (oppidum) avec camps retranchés appelée Beneharnum pendant l’occupation romaine de l’Aquitaine, de 56 av. J C. à 419 ap JC. Elle fut cité romaine dès le IIIe siècle. Beneharnum fut rasée vers 841 par les Vikings et Morlaàs passa au rang de métropole béarnaise. Une nouvelle cité, Lescar, se développa sur la colline à partir du XIIe siècle. Aujourd’hui, la ville aux rues étroites est devenue un satellite résidentiel de Pau. Lescar est située sur la Via Tolosane (Voie toulousaine), l’un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Au cœur de la cité médiévale, la cathédrale Notre-Dame, construite à partir de 1120, est un des chefs d’œuvres de l’art roman. La cité de Lescar porte au XIVe siècle le titre de cité septénaire: 7 portes, 7 tours, 7 églises, 7 moulins, 7 bois, 7 fontaines et 7 vignes.

Un refuge est ouvert pour l’accueil des pèlerins depuis 1997. Situé à deux pas de la cité historique, il peut aujourd’hui recevoir jusqu’à 14 pèlerins.




A VOIR
Cathédrale Notre-Dame de l’Assomption (XIIe – XIIIe siècles)
L’édifice, commencé en 1120 par le chœur à l’instigation de son évêque Guy de Lons, fut saccagé par les protestants sous le règne de Jeanne d’Albret. D’importantes restaurations au XVIIe et XVIIIe siècles sauvèrent le chœur de la ruine. Le chevet a conservé une architecture romane. La nef est voûtée en berceau plein cintre, les bas-côtés en berceaux transversaux. Sur les chapiteaux romans on peut reconnaître des scènes du cycle de Daniel, de la naissance du Christ ou encore le sacrifice d’Abraham. Le sol du chœur est pavé d’une mosaïque du XIIe siècle représentant une scène de chasse. C’est la nécropole des rois de Navarre: Henri II d’Albret, Catherine de Foix, Marguerite d’Angoulême, François Phébus y sont inhumés.