Blanquefort serait une forme dérivée du latin Blanca fortis, fort-blanc, impression laissée par la construction au XIe siècle du premier donjon de pierre dont la haute et blanche silhouette se détachait dans le cadre verdoyant des marais. Blanquefort était un poste de garde romain qui devait permettre la surveillance de la voie romaine reliant Burdigala (Bordeaux) à Noviomagusdans le Médoc.
De nombreux châteaux, de la fin du XVIIe ou du XVIIIe, Breillan, Dillon, Gilamon, Dehez, Fongravey ou encore Cambon, attestent du dynamisme de la ville, dont l’activité économique reposait principalement sur la vigne. La viticulture connut son apogée au XIXe siècle avant de disparaître peu à peu au XXe siècle au profit d’une économie industrielle qui regroupe aujourd’hui 220 entreprises nationales et internationales.
A VOIR
Forteresse médiévale de Blanquefort
La forteresse, monument classé (XI-XVe siècles) construit sur un piton rocheux au milieu de marais proches de Bordeaux, commandait les anciennes routes romaines, toujours en fonction au Moyen-âge, qui menaient à Bordeaux. La première construction eu lieu à la fin du XIe siècle, et la dernière au XVIIe siècle. Ce n’est qu’à cette époque que les marais furent asséchés et que le site perdit son intérêt stratégique.
Eglise Saint-Martin
C’est probablement le cinquième lieu de culte édifié à Blanquefort sur son emplacement. Si le monument actuel date du début du XIXe siècle, divers documents ou restes architecturaux prouvent l’existence d’églises précédentes, l’avant-dernière s’étant écroulée juste avant la Révolution Française.
